Pota Epinard local
Pota Epinard local
Le pota est le nom tahitien pour les choux chinois de type pak-choï, que l’on comparerait, en France, avec des bettes à cardes (ou côtes de blette). Elles sont de la même famille que la betterave, l’épinard, la salicorne, ou encore le quinoa….
Préférez le pota dont les feuilles sont bien colorées, foncées, souples, fermes, luisantes et non flétries.
Les côtes blanches devront être souples et cassantes. Idéalement, les côtes doivent être absentes de tâches noires ou brunes à leur base, qui sont des marques d’oxydation qui indiquent qu’elles n’ont pas été cueillies récemment.
Les feuilles de bettes se préparent comme les épinards ou les fanes de betteraves, les tiges comme les côtes de céleri branche ou encore les tiges de fenouil. Tiges et feuilles se consomment cuites ou crues. Si les vertus du chou kale sont reconnues, celles du pota, dans notre monde où l’obésité est rampante, ne sont pas en reste : vitamine K, potassium, fer, flavonoïdes et vitamines A et C (antioxydants), alliés à une absence de sodium, en fait un allié des régimes cardio-vasculaires. C’est surtout très bon à manger. Tentez la salade César avec des feuilles de pota, vous nous en direz des nouvelles.
Le pota a toutes les qualités pour se retrouver à l’honneur des tables de chefs, sous sa forme traditionnelle ou réinventée. Le travail réalisé par le chef de l’Auberg’in est à ce titre d’une rare inventivité. Preuve que nos fruits et légumes quotidiens disposent d’atouts parfois insoupçonnés.